Slow communication : mieux communiquer sans s'épuiser

Vous êtes fatigué de courir après les algorithme d’Instagram ? De jongler entre vos mails, la gestion de vos réseaux sociaux, la création de contenu, sans être réellement satisfait ?

La pression est constante et ça ne fait qu’augmenter le rythme de cette course folle.

Mais on court après quoi ? Plus de clients ? Plus de visibilité ? Plus de revenus ?

Déjà, c’est bien de se poser la question. Ensuite, il faut se demander si les moyens qu’on met en place sont vraiment pertinents pour atteindre notre objectif.

Aujourd’hui, je vous propose de vous poser, de ralentir. 

Bienvenue dans l’ère de la slow communication

C’est quoi, la slow communication ?

 

La slow communication, c’est une approche qui privilégie la qualité des échanges à leur quantité. Et à l’instantanéité. Inspirée du mouvement slow (vous connaissez sûrement le slow living ou encore la slow food), elle encourage une communication plus réfléchie, authentique et durable. Elle s’oppose à ce qu’on voit partout : la surinformation et le « tout, tout de suite » .

Ça ne veut pas dire qu’on ne fait plus rien ni qu’on fait tout plus lentement. Ca veut dire qu’on réfléchit avant d’agir et on pense sur le long terme avec une stratégie adaptée.

Comment adopter la slow communication dans son quotidien ?

Repenser sa stratégie pour vérifier qu’on est toujours aligné avec son projet

 

Déjà, on reprend les bases.

Quel est mon objectif de départ ? M’en suis-je écarté ?

Quel est mon « pourquoi » ? Suis-je toujours aligné avec ce que je veux faire ?

Ce sont les premières questions à se poser.

Lorsqu’on a mis tout ça au clair, on regarde si les actions qu’on a mis en place jusqu’à maintenant répondent bien aux objectifs qu’on s’est fixé et surtout, si elles sont efficaces.

Pour commencer, on fait le point sur ses canaux de communication : la visibilité qu’ils apportent,  les opportunités qu’ils déclenchent, le temps qu’on y passe.

Traquer son temps : il existe des outils (gratuits) pour savoir combien de temps on passe à animer son site internet, gérer ses réseaux sociaux ou courir les évènements. Je pense notamment à Clockify (que je n’ai pas testé).

Ensuite, on fait le tri : on abandonne ce qui n’apporte rien (même si ça signifie fermer sa page insta) et on capitalise sur ce qui marche.

Faire moins, mais mieux

2ème étape : apprendre à s’organiser pour ne pas perdre de temps. On met en place une stratégie mensuelle ou trimestrielle avec un calendrier éditorial pour gérer ses contenus et on réduit son nombre de publications.

==> 2 posts bien ficelés valent mieux que 5 bâclés 

Et on hésite pas à recycler son contenu, en y apportant un angle différent ou une autre forme.

Encore mieux, on s’applique à créer du contenu intemporel et de qualité (comme un article de blog, une vidéo, un guide)  qu’on pourra réutiliser, couper, etc.

==> Si vous êtes à la recherche d’un calendrier éditorial, c’est par ici ! <==

Et surtout, on oublie pas le principal : sa cible. On est pas sur Instagram pour devenir influenceur ou sur Youtube pour faire des millions de vue et grimper l’Everest (enfin c’est cool comme objectif mais c’est pas le vôtre à cet instant), on est là pour se faire connaître DE SA CIBLE pour lui proposer des produits et des services.

Miser sur les « vraies » relations

Quitte à faire un choix, on met plutôt son énergie dans la création de liens authentiques.

On répond à ses abonnés plutôt que de créer des posts à tout va, on organise des événements pour rencontrer ses clients ou potentiels clients ou bien on va directement à leur rencontre, là où ils sont.

L’idée, c’est de remettre l’humain au centre. En encourageant les discussions, en favorisant les interactions. Et pour ça, il faut sortir du virtuel car, derrière vos abonnés sur les réseaux sociaux, il y a peut-être 10% des gens qui sont réellement prêts à acheter vos produits ou vos services.

Ce sont ces 10% là qui vous intéressent et avec qui vous devez créer du lien. Un lien sincère et profond.

 

Rester soi-même

Dernier point, mais pas des moindres : ne pas vouloir ressembler à quelqu’un qu’on n’est pas.

La tentation est (très) grande de vouloir se calquer sur les tendances qui marchent. Mais déjà, ça met une pression monstre pour faire aussi bien, et ensuite, on est tous unique. Ce qui marche chez les autres ne marchera pas forcément sur moi.

La clé : rester soi-même en se recentrer sur ce qui nous anime. Si vous n’aimez pas vous montrer ou qu’on entende votre voix, alors ne vous lancez pas dans les réel insta parce que ça marche bien.

Trouvez votre propre style et on vous aimera pour ça. De toute façon, on ne pourra jamais plaire à tout le monde et encore une fois, ce n’est pas votre objectif.

Mettez du sens dans votre communication.

 

Un exemple de slow communication qui marche

Connaissez-vous la marque Patagonia ? C’est une marque de vêtement américaine qui propose des collections de vêtements techniques et de sport.

Leur stratégie 

peu de publicités mais lorsqu’ils en font, elles sont très impactantes

des contenu longs et qualitatifs (articles, documentaires, podcasts) avec  un message fort derrière lié à leurs valeurs

une présence digitale mesurée : pas de publication quotidienne mais des prises de parole ciblées et authentiques

des interactions réelles qui sont privilégiées (par exemple, ils organisent des ateliers de réparation gratuits pour prolonger la durée de vie des vêtements)

Les résultats

⤳ une communauté ultra loyale

⤳ une image forte et crédible

⤳ une croissance en continu

⤳ et une relation plus forte avec son public

Affiche de la marque Patagonia

Source : La Réclame

Alors, prêt à tester la slow communication ?

Et si vous vous lanciez dans un petit test d’un mois ? Histoire de voir si vous postez moins sur les réseaux sociaux, est-ce que ça change quelque chose ?